La méthode secrète pour explorer l’Islande en 10 jours : découvrez des sites méconnus et des astuces exclusives pour un voyage inoubliable

10 jours en Islande : Itinéraire immersif pour un voyage inoubliable #

Préparatifs stratégiques pour un périple de dix jours en Islande #

Un voyage de 10 jours requiert de préciser son parcours et d’anticiper la variabilité climatique, connue pour être extrême même à la belle saison. La fenêtre idéale s’étend de juin à début septembre, garantissant le meilleur compromis entre accessibilité routière et météo clémente. Entre températures oscillant de 7 à 15°C et vents puissants, le layering et les tissus techniques imperméables s’imposent.

  • Louer une voiture type 4×4 chez Blue Car Rental ou Sadcars offre une autonomie inégalée pour accéder aux régions les plus reculées.
  • Pour une expérience immersive, Lava Car Rental et Camper Rental Iceland suggèrent le camping-car ou le van aménagé, particulièrement adapté à la Ring Road.
  • Prévoir un budget journalier moyen de 160 à 220€ par personne, intégrant location de véhicule, hébergement en guesthouses, repas (15 à 25€ pour une soupe-repas, jusqu’à 40€ pour un plat complet), carburant (2,55€/L en 2025), et activités encadrées.
  • Investir dans une ASSURANCES voyage couvrant les risques naturels spécifiques (routes F, tempêtes, annulations ; Europ Assistance, Chapka ou AXA en proposent).

Consulter la météo via Vedur.is en amont de chaque étape permet d’adapter ses plans autour des éventuels passages de tempêtes, fréquents sur la côte sud et dans les fjords de l’Est.

Immersion dans Reykjavík et ses alentours emblématiques #

Reykjavík, seule capitale au monde nourrie d’autant de contrastes géographiques, conjugue un effervescent art de vivre et la proximité immédiate des éléments. Arpenter Laugavegur, cœur commerçant et artistique, expose à la plus grande concentration d’œuvres de street art d’Islande, avec des fresques réalisées par des collectifs comme Urban Nation et Guðmundur Thoroddsen.

À lire Pourquoi visiter New York en une semaine : les incontournables et conseils essentiels

  • Découvrir l’architecture moderne de la Harpa Concert Hall & Conference Centre, saluée par le prix Mies van der Rohe en 2013.
  • Savourer la tradition du bain géothermique à la piscine Laugardalslaug, ou flâner sur le vieux port, épicentre de la gastronomie locale (Saegreifinn réputé pour sa soupe de homard).
  • Envisager une sortie sur la péninsule de Reykjanes : Blue Lagoon (40 minutes de route), zone volcanique de Kleifarvatn ou falaises de Krýsuvíkurbjarg.

En deux jours, il est possible d’assister à un concert au Harpa, visiter le musée Árbæjarsafn retraçant la vie rurale, et s’initier à la cuisine nordique grâce aux workshops de SÍGURDUR HALLDÓRSSON, chef étoilé natif de la capitale.

L’axe du Cercle d’Or : volcans, geysers et histoires légendaires #

Le Cercle d’Or (Golden Circle) regroupe trois sites à moins d’1h30 de Reykjavík, unissant singularité géologique et mythes fondateurs du pays.

  • Þingvellir (Thingvellir National Park), site UNESCO, ancien lieu de l’Althing fondé en 930, abrite la faille visible entre les plaques tectoniques eurasiatique et nord-américaine.
  • Geysir et son célèbre Strokkur projetant de l’eau à 20 m toutes les 5 à 10 min. La naissance du terme « geyser » mondialement utilisé y prend racine.
  • Gullfoss, une des plus puissantes cascades de la planète, met en scène des chutes s’étalant sur 32 mètres de hauteur et affichant des arcs-en-ciel brumeux quasi permanents en été.

Des détours insolites incluent la cratère Kerið, d’un bleu intense et accessible après une rampe volcanique, ou la baignade confidentielle à la ferme-laitière Secret Lagoon (Gamla Laugin), Flúðir. L’histoire locale y est valorisée par des guides certifiés en partenariat avec Visit South Iceland. La norme de signalisation et de préservation, institutionnalisée depuis 2017, assure la conservation de ces joyaux.

La côte Sud, entre cascades mythiques et plages de sable noir #

Le parcours plonge ensuite le voyageur sur la spectaculaire South Coast, révélant un chapelet de sites où la force des éléments forge l’imaginaire.

À lire Que voir à Londres en 3 jours : incontournables et astuces pour un séjour réussi

  • Seljalandsfoss — Une chute d’eau iconique de 65 mètres, que l’on peut traverser à pied de part en part.
  • Skógafoss — Connue pour ses doubles arcs-en-ciel et le départ du trekking Fimmvörðuháls vers Þórsmörk.
  • Reynisfjara — Un des rares sites mondiaux classés pour ses orgues basaltiques et plages de sable noir, dominés par les aiguilles de Reynisdrangar.
  • Vík í Mýrdal — Village de 273 habitants à la croisée des légendes vikings et endigages contre les inondations glaciaires.

La découverte de ces étapes peut être enrichie par la visite du Skógar Folk Museum (créé en 1949 par Þórður Tómasson, ethnologue), retraçant mille ans de vie locale. L’itinéraire alterne routes balisées et courts sentiers, accessibles à partir de Road 1.

Aventure glaciaire : du parc de Skaftafell au lagon de Jökulsárlón #

Au sud-est, la zone du Vatnajökull National Park représente la plus vaste superficie glaciaire d’Europe, inscrite à l’UNESCO en 2019, et une fabrique incontournable d’expériences polaires.

  • Skaftafell — Un agréable centre de randonnées facile d’accès, proposant des parcours vers les chutes Svartifoss (orgues basaltiques) ou Kristínartindar, reconnus par la communauté outdoor (Arctic Hikers).
  • Jökulsárlón — Lagon glaciaire de 18 km² abritant en été des phoques et jusqu’à 1000 icebergs dérivants. Des croisières en zodiac (Glacier Lagoon Tours) ou kayak (Iceland Adventure Tours) y côtoient la fameuse Diamond Beach, tapissée de blocs translucides.

En hiver, la visite des grottes de glace (Crystal Ice Cave, Blue Ice Cave) reste l’un des must, accessibles en expédition encadrée uniquement, sécurité oblige. Il s’agit de l’une des zones les plus surveillées et protégées du pays, suite à l’accroissement du tourisme constaté par Icelandic Tourist Board (+22% entre 2017 et 2023).

Les fjords de l’Est et leurs villages méconnus #

Au fil des Eastern Fjords, nature brute et singularité sociale dominent, loin des flux de la Ring Road. Ces fjords représentent à peine 4% des nuitées touristiques annuelles (donnée 2024), malgré certains panoramas classés par National Geographic parmi les plus beaux d’Europe.

À lire Road trip de Los Angeles à San Francisco via Las Vegas : itinéraire et conseils

  • Seydisfjörður — Réputé pour ses maisons en bois colorées, sa scène contemporaine (LungA Art Festival depuis 2000), et son passé de port norvégien (1864).
  • Borgarfjörður Eystri — Point d’observation ornithologique exceptionnel, refuge d’une colonie de 10 000 macareux moines.
  • Djúpivogur — Bénéficiant d’une politique de slow tourism initiée en 2017, labellisée par le réseau Cittaslow.

Les locaux, souvent artistes-plasticiens ou pêcheurs, encouragent les visiteurs à partager un repas communautaire, notamment grâce au projet Blábjörg Guesthouse (table d’hôtes, échanges culturels). La pêche durable à la morue (quota limité à 215 000 tonnes/an en 2024) reste une source de revenus cruciale, protégée par Fisheries Iceland.

Le Nord islandais, entre baleines, volcans et sources naturelles #

La côte septentrionale concentre le cœur volcanique du pays et une vitalité surprenante. Entre phénomènes naturels spectaculaires et hospitalité nordique, chaque étape révèle des expériences hors pair.

  • Húsavík — Capitale de l’observation des baleines. North Sailing, fondée en 1995, propose des sorties en mer où l’on croise orques, rorquals et baleines à bosse (saisonnalité : mai-septembre).
  • Mývatn — Une des zones géothermales les plus actives d’Europe, notable pour ses formations de lave (Dimmuborgir), bains naturels (Jardbödin), et la caldeira Krafla.
  • Akureyri — Localité dynamique de 19 500 habitants, deuxième agglomération du pays, dotée d’une scène musicale éclectique et de musées (Akureyri Art Museum).
  • Godafoss — Surnommée « la cascade des dieux », elle s’intègre au Diamond Circle mis en valeur par l’office de tourisme du Nord (Visit North Iceland).
  • Sources chaudes confidentielles repérées par Secret Lagoon List : Gréttislaug (piscine naturelle, entrée libre), Laugar, ou Hofsós Sundlaug.

La diversité des phénomènes volcaniques (pseudo-cratères, solfatares, bains de silice) est l’une des grandes richesses du Nord. En vous imprégnant de la culture locale — de la poésie d’Indriði Guðmundur Þorsteinsson à la nouvelle cuisine des Strikið à Akureyri — vous saisirez ce qui fait le génie de ces terres polaires.

Péninsule de Snæfellsnes : condensé de l’Islande sauvage #

Véritable condensé d’Islande, la péninsule de Snæfellsnes, longue de 90 km à l’ouest, réunit tous les paysages mythiques du pays sur un petit périmètre, justifiant sa renommée d’« Islande miniature ».

À lire Pourquoi choisir une croisière en catamaran dans les Grenadines pour une expérience inoubliable

  • Snæfellsjökull — Glacier-volcan culminant à 1446 m, sanctuarisé depuis 2001 en Snæfellsjökull National Park. Il inspira Jules Verne dans Voyage au centre de la Terre.
  • Arnarstapi — Village de pêcheurs connu pour ses orgues basaltiques et sa promenade côtière surplombée de falaises à macareux.
  • Stykkishólmur — Port écologique (label Blue Flag depuis 2009), point de départ de la découverte du Breiðafjörður.
  • Plages dorées de Skardsvik et champs de lave de Berserkjahraun, tous deux associés à d’anciens récits des sagas islandaises.

Une journée ou deux suffisent pour faire le tour de la péninsule, notamment en accédant à la plage sauvage de Djúpalónssandur ou aux villages d’Ólafsvík, réputé pour la pêche à la morue. La gastronomie y reflète la générosité maritime du pays : la Soupe de poisson de Narfeyrarstofa a été maintes fois primée par Nordic Food Lab (2018, 2021).

Conseils pour maximiser l’expérience sur dix jours #

Une préparation méthodique optimise chaque journée, surtout lorsque les distances et amplitudes lumineuses s’allongent en été. Pour éviter la densité touristique croissante (2,4 millions de visiteurs en 2024 selon Icelandic Tourist Board), privilégier des départs matinaux et des nuitées dans des zones moins fréquentées est vivement conseillé.

  • Fractionner les trajets : Limiter à 260 à 350 km/jour et prévoir de multiples pauses panoramiques.
  • Hébergement atypique : Les fermes agrotouristiques partenaires de Hey Iceland, les guesthouses comme Hali Country Hotel ou les refuges d’altitude (Útivist) offrent authenticité, contact avec les habitants et accès à la cuisine locale.
  • Découvertes nocturnes : Entre septembre et mars, la quête des aurores boréales attire près de 320 000 visiteurs annuels selon Visit Iceland. En été, le soleil de minuit autorise une exploration tardive, multipliant les possibilités de randonnées solitaires ou de photographie.

Pour une immersion totale, intégrer un ou deux bains en piscines naturelles isolées, assister à une veillée folklorique (Seydisfjörður en juillet) ou dormir sous tente dans le Vatnajökull National Park garantissent une expérience déconnectée du tourisme de masse.

Budget, écotourisme et respect du territoire islandais #

L’Islande se classe en 8e position des destinations les plus chères d’Europe, mais divers leviers permettent de contenir les coûts et limiter l’empreinte écologique. Le respect du territoire est encadré strictement par la Landsnet (gestion électrique) et des chartes d’écotourisme adoptées depuis 2018 (label Vakinn).

À lire Itinéraire détaillé de 10 jours en Thaïlande : découvertes entre Bangkok, Chiang Mai et Koh Phi Phi

  • Budget : Pour dix jours, compter sur une enveloppe de de 1750 à 2250€ par personne (avion inclus, hors excursions premium). Les hébergements alternatifs réduisent les coûts de 25% face aux hôtels de chaînes (Fosshotel, Icelandair Hotels).
  • Transport : Privilégier des véhicules faibles émissions (Dacia Duster GPL, Toyota RAV4 Hybride), stations de recharge accessibles à Reykjavík, Akureyri, Egilsstaðir.
  • Alimentation : S’approvisionner dans les supermarchés locale (Bónus, Krónan) et faire sa cuisine réduit la restauration de 60% en moyenne sur la durée du voyage.
  • Écotourisme : Respecter le balisage, la non-cueillette, éviter de circuler en dehors des routes, adopter le dispositif Leave No Trace Iceland lancé par le ministère de l’Environnement en 2019.

S’engager dans des activités labellisées (Vakinn, GWF Responsible Tourism) est la meilleure garantie de préservation du patrimoine naturel. Des applications telles que TravelSafe IS renseignent en temps réel sur les restrictions d’accès, incidents géologiques et comportements attendus. Enfin, s’informer auprès de SAT – Icelandic Travel Industry Association ou participer aux journées de nettoyage participatif (campagnes annuelles de Clean Up Iceland depuis 2021) renforce notre responsabilité collective.

Circuits par Pays : Explorez le Monde Destination par Destination est édité de façon indépendante. Soutenez la rédaction en nous ajoutant dans vos favoris sur Google Actualités :